• La Voix du Nord. 27-03-2010

    On a marché sur la Terre travaille pour aider la Mongolie

    samedi 27.03.2010, 05:09 - La Voix du Nord 

     En juillet, six élèves partiront à Oulan-Bator pour créer un véritable échange avec les Mongols.
    En juillet, six élèves partiront à Oulan-
    Bator pour créer un véritable échange
    avec les Mongols.

    C'est en voyant Bruno Solo galoper dans les immensités mongoles lors de l'émission

     

    « Rendez-vous en terre inconnue » qu'un groupe de lycéens de Vauban eut l'envie de mieux connaître la Mongolie. On a marché sur la Terre fut donc créée, incluant une douzaine d'élèves et quelques professeurs séduits par les projets de solidarité et d'échanges culturels souhaités par la jeune association. 

    « Nous avons beaucoup appris sur cette population, expliquent les lycéens, découvert que le réchauffement climatique influençait leur vie, qu'il était la cause de pertes dans les troupeaux. Comme beaucoup des partenariats partent vers l'Afrique, nous avons décidé d'innover et de concentrer notre énergie vers cette partie du monde. » L'association Guillaume de Rubrouck et les étudiants de l'IESEG furent de précieux alliés pour la mise en route. Professeur de français à l'université d'Oulan-Bator, la capitale, Altangul Bolat est désormais leur relais privilégié. Également présidente de l'association des professeurs mongols de langue française, elle leur apporte de précieux conseils, les guide dans la direction à donner aux aides. On a marché sur la Terre, avec l'aide du conseil régional, a fait parvenir des dictionnaires aux étudiants de l'université. Les lycéens, même si la plupart préparent actuellement le bac, « sont à fond » dans le projet, multipliant les actions permettant d'intensifier leur aide.

    L'école de Nalaïhk, qui accueille les enfants de nomades, a besoin de matériel scolaire. Il faudrait aussi des outils informatiques pour rendre la communication plus aisée entre les deux pays. Autant d'actions qui demandent des fonds que l'association s'efforce de réunir en organisant repas ou concerts. Et puis, afin d'approfondir le projet de partenariat, six élèves vont partir à Oulan-Bator en juillet, « pour que ce soit un vrai échange avec la possibilité de recevoir également les jeunes Mongols en retour ».

    Les futurs voyageurs se penchent déjà sur la culture du pays, sur les us et coutumes de ses habitants. Ils savent qu'ils vont faire face à de gros décalages avec leur vie d'Occidentaux, « qu'ils auront peut-être faim » car l'alimentation mongole donne beaucoup de place au lait et à l'alcool. Mais avant, il y a le bac. Et si la réussite est au bout, les parents seront sans doute plus enclins à mettre la main à la poche pour les récompenser. Reste à travailler encore un peu plus. •


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